C’était le jour de 27 mai de l’année de 1923, le Dimanche de tous les saints. Ce matin là la mère de Virginia se préparait de partir à l’église, mais elle n’y est plus allée, car elle a dû rester à la maison et recevoir Virginia. C’était alors la dernière année de l’église ancestrale, des fêtes ancestrales, puisqu’ensuite le temps rouge est venu et on a changé de leur place les fêtes célestes des saints. Les chrétiens du temps plaignaient ce changement, en reconnaissant l’accomplissement des Ecritures Saintes qui disent ; « ils oseront changer même les temps ».
Les parents de la fillette, Nicolae et Andreiana, étaient des chrétiens pauvres, qui élevaient difficilement leurs deux filles, dont Virginia était la cadette. En 1924, lorsque Virginia a eu un an, elle a contracté une maladie qui lui dévorait les entrailles, mais par cette souffrance, la petite enfant s’avéra des lors vase élu de Dieu, car grand et merveilleux est notre Seigneur dans Ses œuvres.
Les parents pleuraient et priaient Dieu pour la guérison de la fillette. La souffrance de la petite dans cette année-là c’est montrée comme un grand mystère, car plus tard, notre Seigneur allait annoncer par cela la blessure soufferte par l’église de l’époque.
Les parents allaient à l’église pour des services religieux en vue de la guérison, puisque leur seule consolation et espoir venaient de Dieu. Ils tenaient près de leur maison une chèvre pour le lait et, si Virginia est tombée malade, ils le gardèrent pour elle seule, puisqu’ils étaient privés de toute autre possibilité. Les jours de jeûne étaient saints pour toute la famille, et les jours gras, Virginia se nourrissait avec le lait de la chèvre.
La maladie de l’enfant s’étant aggravée, les parents pleuraient voyant sa peau et ses ongles bleuir, perdant ainsi tout espoir de vie pour elle. A part cette grande douleur, une autre encore s’est abattue sur eux, car un gros chien, celui de l’agent sanitaire, déchira leur chèvre. Alors le père alla se plaindre à la porte du sanitaire. Celui–ci fut saisi de pitié et alla voir la fillette, qui gisait presque morte. Ensuite il apporta les médicaments pour sa guérison. Dieu a considéré la douleur et la peine de cette famille et lui a tendu Sa main guérissable.
Peu à peu, la fillette s’est remise. Le ciel avait souffert dans son corps, il avait souffert pour l’église de Jésus Christ, car Dieu avait dans Son projet de travailler, par la parole, pour apporter par elle le remède contre la blessure de l’église. Virginia allait se montrer ensuite église sacrée dans laquelle a logé l’Agneau de Dieu et a parlé avec le peuple chrétien, qui est né au fur et à mesure, par l’action de parole du Saint- Esprit.
Lorsque Virginia a eu ses quatre ans, son père est mort et la vie de la famille est devenue encore plus dure. La mère et les deux filles mettaient tout leur espoir dans l’aide de Dieu et allaient chaque jour de fête à l’église, leur seule consolation. Et voilà Virginia à neuf ans. Sa sœur aînée, Maria, faisait le ménage dans leur pauvre maison et Virginia eu l’idée d’aller dans le village prier aux portes des gens pour qu’ils lui donnent leurs bêtes les conduire aux pâturage, et gagner ainsi quelques vivres. Leur mère, Andreiana, gardait le lit malade de pellagre. Quelques gens plus charitables ont confié leurs bêtes à la fille et le soir, après avoir reçu, comme salaire, quelque chose à manger, elle rentrait à la maison.
Virginia avait une seule robe et faisait grande attention pour ne pas la déchirer en courant après les bêtes. Les jours ouvrables elle mettait sa robe à l’envers, et le soir avant chaque jour de fête, elle la lavait pour le lendemain, lorsqu’elle l’habillait comme il sied pour aller à l’église.
Elle gardait les bêtes tous les jours en pleurant. Les enfants plus riches du village se moquaient toujours d’elle et l’humiliaient, pauvre petite qu’elle était, jetant des pierres derrière elle.
Tout le long du jour elle attendait, l’âme pleine de pitié et d’impatience, l’arrivée du soir, pour aller à la maison, porter à sa mère ce qu’elle avait gagné des propriétaires des animaux. Dans la petite clairière où elle gardait les bêtes il y avait un pommier sauvage, mais ses fruits étaient si aigres que personne n’en voulait. Virginia, elle mangeait de ces pommes et le soir elle en portait aussi à la maison, mais sa mère et sa sœur ne pouvaient pas les manger, à tel point étaient-elles aigres. La fille se demandait, le cœur serré, pourquoi pour elle seule les pommes étaient douces. D’autre part, elle était heureuse d’avoir les pommes comme nourriture, car elle ne voulait pas manger de ce qu’elle recevait des gens, pour pouvoir porter à la maison tout ce qu’elle avait gagné.
Toute la journée elle priait en pleurant et disait : « Sainte Mère de Dieu, Qui es aux cieux, rend la santé à ma mère, car nous sommes petites et sans père, ne permets pas que nous restions sans mère aussi !
Un jour, parmi les rameaux des arbres, Virginia a vu une grande lumière blanche et la Sainte Mère de Dieu avec l’Enfant Jésus, dans les bras, et elle s’est dit : « Regarde ça, c’est la Saint Mère de Dieu avec notre Seigneur Jésus Christ dans les bras, toute comme dans l’icône de chez nous ».
Ensuite elle a entendu : « Virginia, Je suis la Mère de Dieu et je suis ta mère aussi, ne pleure plus, car Mon Fils, Jésus Christ, va guérir ta mère pour qu’elle puisse avoir soin de vous. A ces mots, Virginia pleura encore plus fort, envahie par la joie de l’espoir de la guérison de sa mère. Le soir, lorsqu’elle est allée à la maison, elle a raconté tout à sa mère, qui s’est rendu compte que Virginia avait eu une vision céleste. Le lendemain elle est partie encore au pâturage et, vers le soir, elle de nouveau vu la lumière céleste et un rayon sur lequel un saint à barbe est descendu jusque tout près de la terre, entouré de rayons, une croix étincelante à la main droite, et qui l’appela par son nom : « Petite Virginia, Je suis le Fils de la Mère de Dieu et Je suis venu guérir ta mère. Ne pleure plus ! Dorénavant Je viendrai toujours dans ton chemin et Je ne te quitterai plus jamais. Mais voilà, Je te demande Moi aussi quelque chose pour la santé de ta mère. « Donne-Moi tes cheveux, pour avoir quelque chose de toi. »
La fille, sachant que c’est un grand péché que de couper ses cheveux, car c’était comme ça que sa mère lui avait appris, elle répondit au Seigneur :
« -Seigneur, ma mère m’a dit que c’est un grand péché au ciel que de couper mes cheveux. Demande-moi autre chose, peut-être puis-je Te le donner. »
« -Donne-Moi une petite main, pour l’avoir de toi. »
-« Seigneur, s’il me reste une seule main, je ne pourrai plus me peigner toute seule, m’habiller, me laver, travailler toute seule. Demande-moi autre chose. »
« -Donne-Moi alors un pied, pour l’avoir de toi ».
-« Oh, Seigneur, demande-moi encore. Peut-être y aura-t-il autre chose que je puisse Te donner, puisque je ne peux pas courir après les bêtes à un seul pied, je ne peux plus me débrouiller toute seule et je ferai mal aux autres, obligés à me porter. Demande encore ! Ne pars pas ! Je veux que Tu guérisses ma mère. »
-« Oh, que pourrais-Je encore te demander? Voilà, Je te demande un œil,
pour être à Mon service par toi, pour que Je regarde avec Mon œil par ton œil, car Je veux que tu sois Ma tente sur la terre. »
Ces mots calmèrent en fin Virginia, puisqu’elle considéra que ce n’est pas si difficile que ça d’avoir un seul œil et, couvrant de sa main l’œil gauche, pour voir comment ça se voit, elle décida et, toute joyeuse, tourna son regard pour dire au Seigneur de prendre un œil pour la guérison de sa mère. Mais lorsqu’elle regarda vers le lieu où la lumière était apparue, le Seigneur avait déjà pris le chemin du ciel, et alors elle cria, pleine d’amertume : « -Oh, Seigneur, voilà, Je Te donne un œil, reviens et prends-le.» Alors le Seigneur a parlé des nuages : »-Sois sage, Virginia ! Dès aujourd’hui Je viendrai toujours auprès de toi et lorsque tu auras tes 14 ans, c’est alors que Je prendrai ton œil. Rentre à la maison maintenant car ta maman s’est levée de son lit. Dès maintenant Je serai toujours avec toi.
Comblée de joie, Virginia n’est plus restée au pâturage, mais elle conduisit les bêtes aux maisons desquelles elle les avait prises le matin, et chemin faisant pour rentrer avec les vivres gagnés, elle vit sa mère venant à sa rencontre et cria :
-« Maman chérie, tu as guéri ? »
-« J’ai guéri en effet, car voilà, un jeune saint, une croix luisante à la main, s’est montré près de mon lit et m’a dit de me lever et d’être guérie pour ta plainte. Il m’a levée et je suis venue à ta rencontre.
Virginia a raconté sa rencontre avec le Seigneur Jésus Christ dans la clairière où elle était avec les bêtes et sa mère comprit que la grâce du Saint-Esprit avait touché la fille.
Un bonheur divin est descendu sur leur pauvre petite maison.
Virginia avançait dans son âge et notre Seigneur Jésus Christ a fait d’elle vase élu du Saint-Esprit, pour qu’Il commence ensuite par elle l’accomplissement d’un grand ouvrage divin, celui d’élever un peuple chrétien, qui allait obéir et travailler selon les lois du Seigneur.
Lorsque Virginia eut ses 14 ans, notre Seigneur Jésus Christ a tenu Sa parole et a enlevé la vue de l’œil gauche de la fille, œil qui sera plus tard couvert de leucome. Le fait de parler avec notre Seigneur Jésus Christ, avec la Sainte Mère de Dieu, avec les saints et les archanges du Ciel est devenu un continuel travail céleste descendu sur la terre et qu’elle partageait avec tous ceux qui entendaient et venaient vers leur petit village, où avait poussé ce béni rameau choisi par le Ciel.
Par la puissance de Dieu, Virginia avait le don du jeûne prolongé, d’autant plus que dans leur maison il y avait manque de vivres. Dieu la préparait pour ce qu’elle devait porter plus tard, car elle allait porter le don de trompette apocalyptique, par laquelle on annonçait la mission du peuple roumain dans l’œuvre de redressement spirituel de la créature de Dieu. C’est ainsi que, à l’âge de 32 ans, au printemps de l’année 1955, avant le début du jeûne de la Passion du notre Seigneur, Virginia a reçu parole céleste de commencer le jeûne de quarante jours et quarante nuits, le long duquel elle devait recevoir seulement du pain et de l’eau bénits. Mais elle a répondu :
-« Seigneur, je ne pourrai résister tant !
-« Tu pourras, Virginia. Le Saint-Esprit va te couvrir pour que Je te confie ensuite en grand don céleste, une œuvre céleste, telle qu’il n’y a jamais eu sur la terre et de laquelle il est écrit dans le livre descendu du ciel, puisque Je veux Me préparer la voie pour le deuxième avènement, M’éclairer un peuple, le distinguer et purifier de toute souillure du corps et de l’esprit, afin qu’il travaille la sainteté sur la terre, dans la peur envers Dieu.
Virginia avait l’esprit plein d’humilité envers ceux qui venaient du ciel, et dans sa simplicité, elle s’imaginait que Dieu va lui offrir un grand don pour éloigner leur pauvreté, et elle dit :
-« Oh, Seigneur, aide-moi avec tout le ciel saint, aide-moi pour pouvoir écouter et accomplir le temps du jeûne.
Pendant ce temps Virginia a eu auprès d’elle une sœur chrétienne nommée Elena Gurau, du village de Valea Lunga, Dambovita, qui, bien que mariée, vivait en pureté avec son mari, car, elle aussi avait le don de la prophétie, selon la mesure que le Seigneur lui avait donné. Cette chrétienne vierge qui est restée pendant le temps du jeûne près de Virginia, parlait avec tous les chrétiens qui venaient chez elle. Virginia a passé le temps du jeûne dans une grande faiblesse du corps, tant que ceux qui la gardaient et sa mère, Andreiana, avaient peu d’espoir qu’elle adviendra vive jusqu’à la fin du jeûne, mais personne n’osait désobéir à l’ordre du Seigneur et lui donner à manger. Tout leur espoir était dans la parole de Dieu, Qui a donné cette annonce de préparation pour Virginia.
Voilà que le temps de jeûne est passé et que l’aube du samedi d’avant la Résurrection se montrait. Le visage de Virginia s’est éclairci ce jour-là et elle commença à parler avec les chrétiens et quand les cloches de l’église ont commencé a sonner annonçant le Résurrection du Seigneur, Virginia s’est levée et dit à ceux qui se trouvaient auprès d’elle que les trois saints Basile, Grégoire et Jean, vêtus de blanc sont venus et on touché son front de leur croix et elle s’était levée et avait reçu les Saints Sacrements. Les trois saints ont été vus en même temps par la sœur Elena aussi, celle qui avait veillé le jeûne de Virginia.
Un rassérènement céleste s’est installé sur tout l’être de Virginia qui fut emportée par un sommeil tranquille, plein de paix. Soudain, ceux qui étaient autour d’elle ont entendu sa voix, dont le Seigneur Jésus Christ allait se servir dorénavant, pour faire entendre Sa parole.
Et Il dit : « Paix à vous ! Jésus est ressuscité ! Jésus est ressuscité ! Jésus est ressuscité ! Je suis le Seigneur Jésus Christ. Je ne suis pas en chair, mais en Esprit. Je suis descendu en Esprit sur la terre pour Me recueillir un peuple et lui parler des choses cachées de ce temps. Je suis la Parole de Dieu et Je suis venu parler sur la terre, Me préparer le chemin du deuxième avènement, tel qu’il est écrit dans Mon livre. Ce n’est pas Moi ce corps, cela est une trompette, par laquelle Je vous annonce tout ce qui se passera dans les jours qui viennent.»
A partir de ce moment Virginia s’est montrée vase porteur de parole divine, parole qui a coulé par sa bouche comme une source vive, jusqu’au jour où notre Seigneur l’a enlevée au ciel. Elle ne sentait rien pendant que le Seigneur parlait et quand elle se réveillait, elle demandait à ceux qui l’entouraient si le Seigneur avait parlé et ce qu’Il avait dit.
C’est ainsi que, le jour des Pâques de l’année 1955 a commencé l’œuvre de prophétie de Saint Esprit par la vierge Virginia et grand nombre de chrétiens venaient et écoutaient les paroles de Dieu, beaucoup d’entre eux se dirigeant ensuite vers l’église, vers l’accomplissement des commandements divins. Elle était envoyée par le Seigneur partout où le ciel allait travailler pour recueillir des broussailles les brebis du troupeau, qui allaient se lever pour la rédemption et boire du ruisseau qui prenait sa source du trône de Dieu la Parole.
Et puisqu’il y a eu aussi des vendus et des traîtres on a commencé la persécution du troupeau du Seigneur. Le prêtre du village, Ilie Mirica, voyant l’ampleur de cette œuvre divine et ayant peur d’être trouvé responsable par la direction de l’église et par les autorités, a cherché d’étouffer cette descente céleste, avançant le motif de la maladie de Virginia, ainsi que les autorités de la sécurité communiste l’ont portée dans des hôpitaux de psychiatrie, où elle a été torturée et brutalisée, car ni même dans ces lieux la parole du Seigneur n’arrêtait son œuvre. Et pendant que le Seigneur prononçait Sa parole par la bouche de Virginia, les persécuteurs la piquaient avec des aiguilles, la brûlaient avec la cigarette allumée, lui introduisaient des choses impures dans la bouche, lui mettaient des billes brulantes aux aisselles, ne tenant pas compte de sa manque de santé.
Après avoir été enfermée et torturée un certain temps, elle était libérée et allait à la maison, et le peuple chrétien, qui se nourrissait en cachette avec cette mâne céleste, souffrait auprès de cette œuvre du Saint Esprit, poursuivie de toutes côtes, pour être étouffée.
Et voilà que le Seigneur a trouvé un moyen d’échapper et de couvrir Son œuvre des persécuteurs et a annoncé Sa décision céleste : Le Saint Archange Michel, son accompagnateur pendant les visons célestes, a montré à Virginia le projet du Seigneur, par lequel elle devait être défendue contre les persécuteurs. Il l’a prise et il est allé avec elle sur un pré verte, et quand ils sont arrivés au bord d’une rivière, en traversant le pont, vers son milieu ils ont rencontré un jeune homme, beaucoup plus jeune qu’elle. Alors l’archange Michel dit :
-« Tu vois, Virginia, ce jeune homme ? Bientôt notre Seigneur va le mettre dans ton chemin et il va beaucoup te protéger contre les incroyants. Virginia s’est attristée, car elle ne comprenait pas, elle croyait qu’il s’agissait de mariage et, en pensant à sa virginité, les larmes aux yeux, elle dit à l’archange Michel :
-« Qu’est-ce que cela veut dire, Saint Michel, tu veux me quitter et me laisser aux soins d’un mortel ? »
-« Ne t’en fais pas, Virginia ! N’aies pas peur ! Je ne te quitterai jamais, car le Seigneur m’a chargé d’être tout le temps ton accompagnateur, mais ce jeune homme sera comme un voile au-dessus de l’œuvre que Dieu, accomplit par toi. Dorénavant il va te soutenir dans tes nombreuses souffrances, tout que le vieux Joseph a protégé la Sainte Mère de notre Seigneur Jésus Christ. Notre Seigneur va t’entourer du feu du Saint Esprit car ton corps est le trône de Dieu et crèche dans laquelle descend Son Esprit, qui parle pour Israël, celui du temps de la fin.
Bientôt cette vision s’est accomplie, car le Seigneur a envoyé Virginia à Manesti ; et à cette descente céleste est venu aussi le jeune Stoica Nicolae, qui s’est attaché a cette œuvre de rédemption. Il a aimé et apprécié d’un amour spirituel le vase par lequel coulait l’huile sacré de la parole du Saint Esprit, car les paroles célestes étaient accompagnées d’un vrai parfum extrêmement beau, qui poussait beaucoup de gens sur les chemins de Dieu. C’est ainsi que notre Seigneur a préparé le cœur de ce jeune homme et en 1960, dans l’église de la commune Manesti, on a célébré le mariage, suivi de noce chrétienne, accompagnée par l’œuvre de la parole céleste. Depuis ce moment il est devenu le protecteur de la famille, prenant sur lui la responsabilité devant les autorités, qui venaient toujours la prendre et la torturer sans pitié.
Les emprisonnements répétés survenus entre 1956-1960 à Jilava et à Sibiu, et les hospitalisations forcées, les tortures impitoyables supportées dans cette période ont provoqué une grande faiblesse à Virginia, qui, après le mariage avec ce jeune homme, même si on ne l’a plus enlevée de sa maison, elle était malade tout le temps. Jusqu’en 1967, lorsque la trahison et la persécution ont recommencé, Virginia s’est abritée sous le bouclier de ce jeune homme, mais ensuite, celui-ci, avec d’autres chrétiens, a été emprisonné. Après cela Virginia resta sous la surveillance des chrétiens et des deux enfants, qu’elle avait adoptés à la suite de son mariage, de sa sœur, qui avait six enfants.
Après sa libération du prison, le jeune homme a continué d’avoir soin du vase du Seigneur, de toutes les affaires de la maison, et d’aller avec l’œuvre du Seigneur n’importe où il était envoyé, mais en 1973, après les constatations médicales de l’hôpital de Plataresti, par lesquelles on certifiait la virginité de Virginia, sous les menaces de la sécurité, qui voulait de nouveau l’arrêter, il a été forcé de se séparer d’elle, et en croyant sauver la liberté de Virginia il est parti. Perdant la liaison avec l’œuvre de Dieu, l’impulsion divine, son esprit a fléchi et il s’est marié avec une femme du monde, dont il a eu deux enfants, fondant ainsi une famille, mais sans document de séparation entre lui et Virginia.
Restée sous la surveillance de Dieu, toujours souffrante, Virginia a porté Dieu la Parole dans Son œuvre, jusqu’à son passage dans la vie éternelle, rendant son âme au 14 décembre 1980. Le peuple qui est né de cette œuvre céleste l’appelle depuis lors par des prières, dans tous leurs besoins, et elle travaille du milieu des saints et aide toute âme qui l’appelle.
Virginia était nommée par le Seigneur trompette céleste, était nommée petite flûte du Bon Pasteur et vase céleste sur la terre. En ce sens témoignent les milliers et les milliers de pages écrites au cours de l’œuvre de parole du Seigneur par ce vase, qui ont constitué de la nourriture vive pour tout le peuple chrétien, qui aime Dieu. Beaucoup de chrétiens de ce peuple ont témoigné des guérisons, des bénédictions et des pouvoirs réalisés par ce vase élu, mais nous ajoutons dans ce livre seulement une partie de leurs témoignages.
Voilà, elle s’est accomplie la parole de l’Evangile qui dit : « Celui qui est avec Moi, même s’il mourra, il sera vif pour les siècles des siècles », puisque Virginia n’a pas quitté son peuple, elle continue d’être jusqu’aujourd’hui, depuis le ciel, la bergère du troupeau, que Dieu lui a donnée. Et voilà ce que Dieu a prononcé par sa bouche, trois mois avant de la prendre au ciel : « Israël, peuple aimé de Dieu, voilà, Je prononce l’enlèvement de ce vase de ton milieu, mais Je parlerai avec toi par les rameaux, Je parlerai jusqu’à la fin. Voilà, Je prophétise pour toi qu’après avoir pris avec Moi ce vase, toi tu vas te couper en deux, peuple au nom saint. Quelques-uns parmi vous deviendront des grosses brebis, qui enfanteront des agneaux et des agnelles, mais d’autres deviendront des traîtres et ils déchireront.
Mais, n’aie pas peur, petit Israël, car Je vais te parler, Je ne vais pas te laisser, puisque cette œuvre de Saint Esprit ne finira pas. Je passerai par la mort ce vase, Je l’affermirai et Je l’enverrai pour bien préparer Mon chemin vers toi et le tien vers Moi, peuple chrétien, peuple roumain, car c’est comme ça que J’ai dit : « Cela c’est l’œuvre dans laquelle Je veux bien ».
De la riche œuvre des paroles divines commencée en 1955 ont été sélectionnées les pages qui témoignent vivement de la source qui a coulé du trône de Dieu pendant les jours sombres de la persécution de l’église chrétienne, source qui actionne pour la résurrection du peuple roumain, déclaré par cette prophétie le peuple de la Nouvelle Jérusalem qui vient de Dieu, selon ce qui est écrit dans les prophéties. « Encore une fois Je choisirai Jérusalem ». Et puisque la sainte et grande prophétesse Virginia a eu et a laissé des disciples sur la terre, le Dieu des puissances célestes a travaillé don de don, tel que le saint Prophète Elie a laissé son travail pour être continué par saint prophète Elysée, tel que le prophète Moïse a oint Joshua pour qu’il arrive avec le peuple saint dans le pays de Canaan, la terre promise au peuple Israël, car par cette prophétie le Seigneur a prononcé sur la Roumanie un nom nouveau de Nouvelle Jérusalem, de nouveau Canaan, de nouveau Eden et de Jardin de bénédictions, en vue de l’accueil de la gloire du Seigneur Jésus Christ, Qui reviendra, selon ce qu’il est écrit. Amen