La Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem

Radiographie d’une option démiurgique

 

Devise:

 

«Oh, qu’est-ce que les hommes veulent que l’on nomme du mot d’église? Sur quel babylon veulent-ils écrire „l’église du Christ“? L’Eglise est unique. Elle ne peut pas avoir une autre vie que la Mienne. C’est Moi la tête de l’Eglise.»

(Parole de Dieu, le 29 sept./12 oct. 1997)

 

 

L’Eglise – espace consacré à la sainteté

 

Si nous observons avec sincérité l’état actuel des choses dans l’église orthodoxe, nous constatons qu’elle a disparu depuis longtemps déjà la préoccupation des croyants de consacrer l’espace ecclésiastique, c’est-à-dire de partager l’église dans le Saint et le Saint des Saints, et d’observer rigoureusement le maintien de cette séparation. Moïse, lorsqu’il a été appelé au dialogue par Dieu sur la montagne d’Horeb, a été sommé de retirer ses sandales de ses pieds, car le lieu où il se tenait était une terre sainte (v. l’Exode, 3/5). Ce lieu n’était connu comme avoir une consécration antérieure, mais il devenait saint par son choix même, par Dieu, tout d’abord comme espace de dialogue, et ensuite comme espace de prosternation (v. l’Exode, 3/12).

Mais l’église, prise au sens de lieu de culte est, par excellence, destinée à servir d’espace de communication entre l’homme et Dieu. C’est pourquoi elle doit être un lieu saint dès l’étape de la projection mentale de la nécessité d’une permanence de service collectif.

Jadis, les espaces intérieures de l’église délimitaient rigoureusement ceux qui étaient consacrés, et qui administraient avec timidité et appréhension l’autel; et ensuite les élus, qui montaient sur les solées seulement au moment de la Sainte Eucharistie, et puis les croyants qui peuplaient le naos(les hommes) et le pronaos (les femmes); et puis les appelés qui occupaient temporairement le pronaos, mais au moment opportun («Que tous les appelés, sortent!») ils sortaient sur la porche de l’église. En ce qui concerne les pénitents ils étaient privés de longues années du droit d’occuper différentes zones de l’intérieur de l’église, conformément à l’état d’impureté auquel ils étaient tombés.

Malheureusement, aujourd’hui de ces habitudes reste un pâle souvenir. Les huissiers ont disparu et l’église est devenue petit à petit un espace de passage, un large couloir vers la seule zone qui suggère une certaine sainteté: l’iconostase avec ses portes et ses rideaux et évidement tout ce qu’elles cachent. Un lieu caché est resté la seule forme de suggérer le mystère, lequel devrait fleurir et se rependre dans tout l’espace ecclésiastique. Le prêtre a été tenté de prendre la couverture rituelle, le mystère, comme une invitation pour sa propre couverture face au peuple. C’est ainsi qu’il cache derrière les portes et les rideaux le manque de sa propre sainteté, remplacée avec l’adoration de l’image du Cesare, qui a conquit en silence les Saint des Saints. A leur tour, les croyants (mêlés dans une proportion impossible à estimer avec les incroyants) ne se déchaussent plus depuis longtemps déjà, au sens propre et au sens figuré, lorsqu’ils entrent pour prier. Se rendent-ils compte que ce n’est plus le cas, du moment que l’espace ecclésiastique n’est plus saint? C’est possible, même si nous considérons ce geste, que Dieu a demandé à Moïse autrefois, comme une simple métaphore.

 

Les pécheurs conquièrent l’église des saints

 

Donc, la sainteté reste dans l’église un état potentiel, puisqu’elle ne s’actualise plus par la vie authentiquement chrétienne, celle demandée par le catéchisme, les panégyriques, les homélies et les sermons. Tous ces discours arrangés par des clercs restent des simples actes de virtuosité rhétorique aussi longtemps qu’ils ne se traduisent pas par une préoccupation ferme vers la sacralisation proprement dite, de la vie des paroissiens. Et plus que cela, nous assistons depuis des siècles à une dangereuse déviation de sens en ce qui concerne la consécration de l’église: la majorité des croyants et une partie significative des clercs se sont arrogé le droit de proclamer que l’église n’appartient plus aux saints, mais aux pécheurs. Cette affirmation impertinente, qui cache probablement l’intention d’une légitimation, part par malheur d’une triste constatation: en vérité on a lâché les brides et le diable a réussi s’insinuer dans l’église par les portes oubliées largement ouvertes. Il n’y a plus personne qui prenne une attitude tranchante, dictée par l’esprit de St. Elie, ou par la parole cinglante de Jean-Baptiste: «Pui de vipere!» (Luc., 3/7). En échange, on entend avec stupéfaction, même de la bouche des prêtres, des affirmations lamentables du genre: „Nous sommes tous des pécheurs“, qui dévoilent le niveau de sous-culture théologique, cultivée dans les pépinières de popes qui ont poussé comme les champignons après la pluie, dans des dizaines de villes et bourgades. Et tout cela pendant que Dieu sollicite avec autorité aux hommes:«Vous serez saints, car Je suis saint!» (Exode, 22/31, Lévitique, 11/45, I Pierre, 1/16).

 

Pauvre église, devenue hôte pour le cirque du monde!

 

La sainteté, donc, est restée elle aussi, pour la plupart des gens, une option biblique, périmée, propre et spécifique seulement pour l’antiquité. Les gens modernes se permettent désormais, ce que nos ancêtres n’avaient même pas osé de penser : interpréter selon leur intérêt la volonté de Dieu, maculer les sacrifices des martyrs, et de transformer les églises en lieu d’incantation rituelle grossière, où le cabotinisme-conformiste se mélange à la vulgarité de certains „chrétiens“ et „chrétiennes“ d’occasion, venus, plutôt, pour exposer leurs toilettes indécentes, à l’occasion d’une noce ou d’un baptême. Il arrive souvent que la cérémonie de mariage religieux soit transformée par le prêtre dans une comédie d’une trivialité difficilement à supporter. A part le fait que la sainte eucharistie n’est plus donnée depuis longtemps aux jeunes, étant remplacée avec les biscotes (!!!) mouillées dans „la coupe commune“ (une parodie grotesque de la sainte coupe), l’occasion est spéculée par le prêtre pour provoquer l’amusement de l’assistance. Après un jeu répété à „trompe mariée“ jeu où la biscotte est retirée pour laisser la mariée bouche-bée, il arrive que le prêtre actionne brusquement et enfonce la biscotte dans la gorge de la mariée. On peut reconnaître ici pas seulement une prédisposition du prêtre vers le cabotinisme, mais aussi un message sous liminal par lequel il peut suggérer à l’assistance une présupposée insatiabilité de la mariée vers une déviation comportementale et immoralité. Pauvre église, devenue hôte pour le cirque du monde! Accompagné des gais éclats de rire de l’accordéon et des flammes impertinentes des appareilles photo, le cirque de pantins, habillés de smokings de funérailles et des combinaisons en cellophane se retire, laissant les traces de la crasse mondaine : des stalagmites de paraffine sur les tapis, des bombons, du riz, des chewing-gums et des biscottes foulées aux pieds, les débris sans valeur de leurs espoirs vers Dieu, autant qu’ils ont pu comprendre: la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie (v. I Jean, 2/16).

A ce point, il faut aussi mentionner le fait que le service religieux du mariage a été officiellement amputé, car il lui manque aujourd’hui le passage essentiel où le prêtre pose des questions aux mariés sur leur option, si elle est de bon gré ou de force, puis il les détermine de témoigner publiquement de leur décision ferme, libre et définitive de se marier, pour les déclarer ensuite, solennellement, époux et épouse. Il est probable que ce passage du service religieux, qui est gardé dans les services homonymes d’autres églises orthodoxes autocéphales a été fait cadeau à l’état par les chefs de l’église en 1864, lorsqu’ils ont accepté de céder à la mairie le droit ancestral d’assistance spirituel-administrative sur la naissance, le mariage et l’enterrement des paroissiens, car nous les retrouvons sous la même forme dans la cérémonie du „mariage civil“. On pourrait se demander : les gens ne réalisent-ils pas que deux mariages du même couple, l’un dit „civil“ et l’autre „religieux“, ne font que s’annuler réciproquement les valences, en transformant le mariage dans un nonsense?

Le ridicule n’est pas sanctionné par le prêtre ni au moment où il constate à la cérémonie du baptême, que le parrain et la marraine ne connaissent pas le Crédo chrétien, motif qui devrait être considéré un empêchement canonique, suffisant pour arrêter le service, par nécessité, et temporairement, suspendu. Mais le prêtre, qui est plutôt un fonctionnaire public, payé, il lit lui-même du livre le Crédo, à leur place, en préférant une nouvelle humiliation pour le Christ, que de travailler avec l’esprit et la puissance d’Elie. Et c’est ainsi que, pour sauver l’apparence de la solennité, les services du prêtre ressemblent à un théâtre de deux sous, où le rideau tombe dévoilant la triste réalité au jour d’Epiphanie? C’est alors que, toute précaution qu’il prendrait, n’importe combien d’invitations anticipées à l’ordre et à la patience chrétienne pourrait-il faire, son „service“ se transforme systématiquement dans un désastre : des gens brusqués, des habits déchirés, des injures, des vols de porte-monnaie, de l’eau bénite répandue par terre et ensuite foulée aux pieds. Il va de soi que, en assistant chaque année à ce spectacle, le prêtre ne montre plus de zèle pour sanctionner, pas même verbalement, les autres „délits“ minores: ornements, fards, les habits indécents etc.

Est-ce que Dieu peut–Il assister impassiblement à un si déplorable état de la chrétienté? Il ne peut pas être trompé par des discours communs, triomphalistes (qui comptent combien d’églises on a construit encore l’an dernier, discours déclamés depuis la chaire de la cathédrale patriarcale), ni par les articles adulatoires qui décrivent des visites de travail ou des anniversaires pompeuses, articles commandées et imprimés dans des périodiques qui s’intitule emphatiquement: „La voix de L’Eglise“ sau „Le Messager de l’Orthodoxie“.

La réalité officielle est triste, mais il y a peu de ceux qui osent de la radiographier. Malheureusement l’orthodoxie ne vit plus, mais elle se déclame. Pour la plupart des gens, la sainteté est restée une option étrange, ancrée quelque part dans l’histoire, lors du martyre de Brancoveanu, ou le passage dans l’éternité de Saint Calinic de Cernica.

Mais notre Dieu est le Dieu des vivants, non pas des morts (voir Ev. Matth. 22/32) . Cet état des choses ne pourrait pas durer à l’infini. Dieu prononce avec autorité une prophétie pour le temps où nous vivons (le septième millénaire depuis la fondation du monde), prophétie du Saint Niphon de Constantiane: «Ca suffit. Je vais l’interrompre à la moitié! Qu’elle finisse la domination du péché!».

 

L’année de tournant: 7500 depuis la fondation du monde

 

Voici donc, l’année 7500 devrait être l’année des changements dans l’église. Cette année a été prophétisée aussi par Saint Nil et Saint Calinic de Cernica. Et pourtant, à la première vue, sachant que l’année 7500 depuis la fondation du monde correspond à l’année 1992 après Jésus Christ, et l’état des choses visibles dans l’église du monde ne s’est pas du tout amélioré, on pourrait dire que les prophéties dont on a parlé ne se sont pas accomplies, tout simplement. C’est pourquoi, certains éditeurs plus récents de la biographie du Saint Calinic, probablement dans le désir infantile de „protéger“ l’image du Saint, ont éliminé le passage qui rappelait de cette prophétie si concrète. Mais la réalité qu’ils n’ont pas connue, est tout autre.

Ces prophéties se sont accomplies exactement. Au cours de l’année ecclésiastique 1992, dans la vie des chrétiens orthodoxes a eu lieu un changement essentiel. Notre Dieu, voyant l’impuissance de l’homme de relever l’église de la ruine spirituelle, Il s’est fait Lui-même fondateur de Sa propre Eglise et l’a nommée selon la prophétie (v. Ap., 21/2)«La Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem», et Il l’a donnée à ceux qui aime la sainteté: «Rien de souillé n’y pourra pénétrer, ni ceux qui commettent l’abomination et le mal, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de la vie de l’Agneau» (Ap., 21/24).

Ce que n’ont pas réussi les voïvodes, les princes, les diverses corporations ou les citadins plus aisés, c’est-à-dire de s’offrir eux-mêmes à Dieu, en édifiant ensuite pour Lui des demeures véritablement saintes, pas seulement ainsi nommées, c’est Dieu Qui l’a accompli avec une aisance qui confirme Sa toute-puissance. Dans seulement trois mois (sept.-nov. 1991), comme en un seul souffle, quelques chrétiens orthodoxes, qui ont compris ce que cela signifie le vrai renoncement à soi; et la dévotion de la portée de la croix du Christ, ont élevé dès les fondements cette pierre de témoignage, qui depuis, s’appelle l’Eglise des immaculés et toujours éveillés, le lieu de repos de Dieu-la Parole: l’Eglise la Nouvelle Jérusalem.

 

La restauration de la sainteté dans l’église: La loi de la sainteté sera la seule loi

 

Tout comme Dieu a guidé pas à pas l’œuvre sainte de Moïse à la sainte Tente (v. l’Exode, cap. 36), et puis Solomon au travail du Temple (v. III Rois, 5/6) et Zorobabel qui a rebâti le Temple de Dieu (v. I Esdras, cap. 5), de même, l’œuvre de construction de la Cité Sainte la Nouvelle Jérusalem a été dirigée pas à pas par parole vive et active. Cette œuvre descendue du ciel par la parole, a été scellée par la loi de la Sainteté, pour qu’elle se constitue en modèle de vie sainte pour toute la chrétienté:

– la pureté du corps et des sens;

– l’abstinence de la consommation de la viande, des boissons alcooliques et des drogues;

– le respect de la tradition chrétienne en ce qui concerne la tenue vestimentaire;

– le respect des lois canoniques orthodoxes ancestrales;

– la préoccupation pour l’administration adéquate des saints Sacrements.

Les chrétiens qui ont compris la demande de respecter strictement ces règles, tout comme les autres exhortations du Saint Esprit, transmises par l’œuvre de parole, ont constitué une Eglise vivante, un peuple prêt à accomplir l’œuvre de préparation du deuxième avènement du Rédempteur Jésus Christ sur la terre. Ils servent sans relâche au Tout-puissant, dans la pureté et la veille, c’est pourquoi ils s’appellent l’Eglise des immaculés et des ceux toujours en veille. Et cela c’est l’Eglise la Nouvelle Jérusalem.

Le Seigneur enseigne à son peuple la perfection dans la sainteté: «Le Seigneur vient de nouveau et Il vient avec la loi de la sainteté […], puisqu’à part la loi de la sainteté, il n’y en aura plus d’autre loi. Les vieilles choses passent et s’effacent, et à leur place s’installent le ciel nouveau et la terre nouvelle et rien d’impur, rien de vieux, rien humain ne demeura plus entre les choses nouvelles. Et la nourriture sera celle des anges, telle qu’elle a été au début, et la fin va s’approcher du premier début.» (Parole de Dieu, 15/28 août 1993).

Tel que nous l’avons vu, dans l’église du monde la sainteté s’est perdue en partie, une fois produit le mélange de l’église avec le monde, mais elle est disparue totalement au moment de l’opposition manifeste et violente à la parole de Dieu. C’est alors que s’est instituée «l’abomination du dévastateur» (v. Daniel, 11/31, la Bible, éd. 1944) au lieu saint, selon la prophétie de Daniel, et que la parole de Dieu confirme de nos jours: «Voilà, les prélats et les prêtres ne M’ont pas ouvert pour voir qui frappe, et ils ont dit que ce n’est pas Moi, et ils ont dit que J’ai du démon. Ils ont dit maintenant la alors, car ils ne pourraient pas dire autrement, puisqu’ils n’aiment pas Mes voies et la loi de la sainteté, dans laquelle un serviteur du Ciel saint doit vivre. Et voilà arrivé le mauvais temps, lorsque l’abomination du dévastateur s’est installée sur le siège destiné à être saint» (Parole de Dieu, le 15/28 août 1993). Mais le peuple qui connaît son Dieu restera fidèle et Le suivra (v. Daniel, 11/32) et sera comblé de vie céleste. Alors, le mystère de Dieu sera compris par tous les peuples: «Je montrerai Ma gloire devant les nations de la terre et elle va comprendre, Ma créature, le mystère de la Jérusalem Nouvelle, qui vient du ciel sur la terre, qui descend peu à peu et prend forme à la parole de Dieu» (Parole de Dieu, le 15/28 août 1993).

 

Veillez et priez!

 

A part le modèle autocorrectif qu’elle offre à l’église du monde, l’église de la Nouvelle Jérusalem propose un modèle prophétique. Il est généralement connu le fait que les événements religieux, décrits dans le catéchisme orthodoxe, appartiennent au passé, ou, tout au plus, au présent continu. Il y a une seule exception projetée vers le futur : Celle du deuxième avènement du Seigneur, avec ses conséquences. C’est pourquoi, pour ceux qui ignorent l’importance et surtout la proximité de la nouvelle rencontre avec le Christ, à la vue de tout le monde, la Bible et ses enseignements ne présentent pas trop grand intérêt, puisqu’ils ne s’harmonisent avec leurs idéaux grossiers, matérialistes de tous les jours. Il y en a peu de ceux qui donnent encore de la substance aux paroles prononcées par le Crédo chrétien: «Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts», et qui est répété par les autres d’une façon mécanique. Les prêtres mêmes, de l’église du monde, fatigués d’une si longue attente de l’imminente venue du Seigneur, sont arrivés à l’audace de douter ouvertement: „Qui dit qu’Il vient? Oh, Il y a encore à attendre jusqu’alors!“. Et ils se donnent la peine de démontrer combien ils sont nombreux les signes de la fin qui ne se sont pas encore accomplis.

Mais qu’est-ce que la Sainte Ecriture conseille pour ces temps-ci? «Si le maître de la maison savait à quelle heure de la nuit doit venir le voleur, il veillerait. […] Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez pas quand ce temps viendra» (v. Matt. 24/42-44; Marc, 13/33-37). Il est vrai que personne ne sait ni le jour, ni l’heure, mais ces poussées volontaires des prophéties vers un futur éloigné, ont le „don“ d’affaiblir la vigilance face au péché. C’est pourquoi l’église du monde donne l’impression qu’elle traite avec peur ou avec indifférence ce sujet. Pas un seul texte du livre de l’Apocalypse n’est pas lu officiellement parmi les textes exemplaires, choisis, qui se répètent dans l’église chaque dimanche, jusqu’à devenir banales et ennuyeux. Le livre de l’Apocalypse n’est pas pour les chrétiens? Qui le prêche? Qui l’explique? Ou, est-il peut être, non canonique ? Alors pourquoi se trouve-t-il dans le canon de la Sainte Ecriture ? Pourquoi est-il totalement ignoré? Ce livre dévoile beaucoup des choses graves dont la clarification aiderait l’homme responsable à corriger son attitude envers les agressions du monde moderne. Combien sont-ils ceux qui ont entendu du sceau de l’antéchrist (qui les guette), pour pouvoir l’éviter? Est-ce une chose si peu importante pour qu’elle soit être traitée avec indifférence? Qu’est-ce que cela signifie 666? L’église officielle du monde donne-t-elle une réponse? Offre-t-elle une recommandation à ses membres?

L’Eglise la Nouvelle Jérusalem propose, par contre, une e préparation assidue et solide du chrétien en vue de la nouvelle rencontre avec le Christ, puisque celle-ci est la seule prophétie fondamentale dont l’accomplissement appartient au futur. L’aborder et la traiter avec sériosité offre donc encore des chances à d’éventuelles corrections.

C’est pour cela peut être et non pas par hasard, que l’une des fêtes patronale de l’Eglise la Nouvelle Jérusalem – choisie d’ailleurs avec l’assistance directe du Saint Esprit – est: «la Résurrection du Seigneur et son deuxième avènement». Cela montre l’étroite liaison entre ces événements, puisque depuis la Résurrection sont déjà passés deux jours cosmiques et nous voilà entrés dans le troisième, vu que (chez Dieu un millénaire c’est comme un jour et un jour comme un millénaire (v. II Pierre, 3/8). Par intuition nous pouvons dire que tout comme la Résurrection du Seigneur a eu lieu le troisième jour, cela arrivera aussi pour la résurrection de la créature: au troisième jour cosmique, alors que la garde sera tout à fait endormie, l’Empereur du monde accomplira les toutes dernières promesses.

C’est ici qu’apparaît la motivation principale du choix de ce peuple de la Nouvelle Jérusalem et de sa préparation dans la sainteté. Comme tout empereur, le Christ Se prépare le droit et la considération qui seront visibles dans la manière dont Il sera accueilli et acclamé par Ses sujets. C’est pourquoi Il doit avoir des sujets qui Le reçoivent avec joie, habillés de noces, pour Sa deuxième rapprochée venue.

Père Nicodim